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Thierry nous parle du Low code

Rencontrons Thierry, directeur technique de l’agence spécialiste en développement Front-End. Nous l’interrogeons sur le low code, cet outil prometteur qui vise à faciliter certaines tâches de développement tout en soulignant ses limites.

Thierry, pour ceux qui n’y connaissent rien, le "low code", c'est quoi exactement ?

Le low code, c'est une approche de développement qui simplifie la création d'applications, en réduisant le codage manuel nécessaire. Mais attention, c'est un peu plus complexe que le no code, qui lui, pourrait être comparé à des Legos pour créer des apps. Avec le low code, tu as la possibilité de personnaliser davantage, en ajoutant du code quand c'est nécessaire et en définissant des paramétrages spécifiques. Donc, même si c'est accessible, avoir des bases en développement est un vrai plus pour exploiter pleinement son potentiel.

Ça sonne presque trop beau. On peut vraiment tout faire avec ?

Pas mal de choses, ouais. Des apps pour gérer ton business, des sites web, ou même des trucs plus pointus comme l'automatisation. Le truc cool, c'est que ça ouvre la porte à plein de gens. Le low code est super pour démarrer vite, surtout pour des applis standards. Mais attention, si tu veux quelque chose de très spécifique, ça se corse. La personnalisation ? C'est faisable, mais il y a des limites. Disons que si tu veux interfacer ton application à de gros volumes de données ou appliquer un graphisme unique, là, le code traditionnel reste roi. En effet, je dois dire que selon moi, pour les projets très spécifiques, souvent le développement traditionnel est plus approprié.

Du coup, pour les entreprises qui veulent des sites évolutifs. Le low code, ça tient la route ?

Pour l'évolutivité avec le low code, c'est un peu un jeu d'équilibre. Disons que pour les mises à jour mineures ou l'ajout de nouvelles fonctionnalités qui ne sortent pas trop du cadre prévu par la plateforme, le low code est assez agile. Le hic, c'est quand tu as besoin d'une évolution majeure ou d'une personnalisation qui va au-delà de ce que les blocs prédéfinis peuvent offrir. Là, les choses se compliquent. Imagine que ta boîte grandisse et que tes besoins deviennent plus complexes, tu pourrais te retrouver à jongler avec les limitations de la plateforme, cherchant des solutions pour intégrer des fonctionnalités qui ne sont pas naturellement supportées. C'est là que le développement traditionnel a toujours sa place, offrant une flexibilité et un contrôle total sur le code, essentiels pour des projets évolutifs à grande échelle.

Et pourquoi #Prox-i s'intéresse au low code ? C'est pas un peu... simpliste pour des cracks comme vous ?

Simpliste ? Pas du tout. C'est juste pragmatique. Ça nous permet de lancer des projets hyper vite, et ça, les clients adorent. Bien sûr, pour les défis techniques hardcore, on sort les outils traditionnels. Mais le low code, c'est une corde de plus à notre arc.

Si une entreprise veut se lancer, elle doit garder quoi en tête ?

Pour se lancer, une entreprise doit d'abord clairement identifier ses objectifs avec le low code. Chaque plateforme a ses spécialités, donc choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins est crucial. Anticiper l'évolution de vos besoins est aussi essentiel : la plateforme choisie doit pouvoir s'adapter et grandir avec votre entreprise. La sécurité et la conformité aux normes sectorielles ne doivent pas être négligées. Enfin, il est important de considérer les coûts associés, pas seulement à la conception, mais aussi à la maintenance du site ou de l’app.

Pour les développeurs juniors curieux du low code, quel conseil technique principal leur donnerais-tu pour intégrer efficacement cette technologie dans leurs projets ?

Mon conseil ? Commencez petit et gratuit. Sélectionnez un mini-projet qui ne risque pas de déstabiliser votre infrastructure si les choses tournent mal. Cela vous permettra de vous familiariser avec les nuances du low code, de comprendre ses limites réelles et d'apprécier sa flexibilité. Et surtout, n'oubliez pas de documenter ce que vous apprenez ; ça pourrait devenir votre guide pour des projets plus ambitieux.